Expositions

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А ЛЕКСАНДР СОЛЖЕНИЦЫН

Commissaire Georges Nivat | 14 mai au 16 octobre 2011

De la clandestinité il a gardé toute sa longue vie d’écrivain une écriture minuscule, serrée mais claire, conspirative mais généreuse : depuis les cahiers de l’écolier Soljénitsyne jusqu’aux manuscrits des derniers tomes de l’immense cathédrale d’écriture qu’est son roman historique La Roue rouge, nous montrons la permanence stupéfiante de l’écrivant obstiné, halluciné que fut l’imprécateur, le prophète, l’historien en quête du Graal de sa nation. Le visiteur découvre les premiers textes d’avant la guerre comme Aime la Révolution, le chapelet avec lequel il mémorisait son long poème Le chemin, et ses pièces blasphématoires et jubilatoires composées mentalement au goulag, ses photos de famille, d’adolescence, les amis de Rostov sur le Don, le petit groupe qui plus tard le trahit, ses propres photos d’Ouch-Terek, lorsqu’il est en relégation, les innombrables carnets où sagement il aligne les expressions entendues, proverbes, inventions verbales du peuple. Nous n’avons pas le manuscrit d’Ivan Denissovitch, qu’il a brûlé, nous avons celui de L’Archipel du Goulag, des poèmes en prose, ceux d’avant l’exploit gigantesque des deux « cathédrales d’écriture » – le Goulag, la Roue-, et ceux d’après, ses lettres, dont il prenait copie, comme Tolstoï.

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Expositions antérieures

Trésors du siècle d’or russe, de Pouchkine à Tolstoï

Sous la direction de G. Nivat | 16 mai au 13 septembre 2009

L’exposition, conçue par Georges Nivat, présente pour la première fois hors de Russie un choix d’œuvres mythiques conservées à la Maison Pouchkine de Saint-Pétersbourg.

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Autour des Karamazov, Alexeïeff, Pogedaieff, lithographies et fusains

Sous la direction de G. Nivat | 31 août au 26 septembre 2004

En 1929, un constructiviste russe, Alexandre Alexeïeff (1901-1982), artiste-artisan, contemporain de Braque et de Picasso, inventeur du film d’animation sur écran d’épingles (voir le prologue du Procès d’Orson Welles), recréait en une suite de cent lithographies consacrées aux Karamazov pour son éditeur et ami Jacques Schiffrin, fondateur de « La Pléiade », ce jeu d’ombres et de lumières qui semblent danser sur les parois d’une caverne faite de nos effrois, de nos délires, de nos visions

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À paraître

Georges Nivat prépare également en ce moment la publication du tome VII, dernier de la série « Histoire de la littérature russe »

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